C’est une réalité : nous devons tous parvenir à réduire notre impact environnemental et ce, depuis plusieurs années, voire décennies. Recyclage, consommation locale, véhicules peu polluants… nombreux sont les moyens pour, au quotidien, réduire son empreinte carbone. Mais ces efforts risquent d’être vains si, à côté de ça, nous disposons d’un logement énergivore. Aussi, des travaux de rénovation énergétique permettent d’y remédier. Mais de quoi parle-t-on exactement ?
Un système de chauffage et de climatisation plus performant
L’un de ces premiers types de travaux va être le changement de son mode de chauffage (et climatisation s’il y en a une). Pour remplacer une cheminée productrice de CO2 ou un système de chauffage électrique énergivore, on pourra opter pour une chaudière à condensation ou une pompe à chaleur réversible. De plus en plus de spécialistes en proposent, vous pourrez trouver votre pompe à chaleur sur cedeo par exemple.
Ces nouveaux équipements permettent de produire chaleur et fraîcheur dans votre logement de manière bien plus propre. Ils contribuent en effet à distribuer de l’air chaud (et, dans certains cas comme la pompe eau-eau, de l’eau chaude sanitaire) de manière harmonisée dans l’ensemble du logement. Vous n’aurez donc plus à user et abuser du chauffage et de la climatisation.
Ces nouveaux équipements bien moins gourmands en énergie assurent un confort thermique indéniable à l’intérieur de la maison tout en permettant de réaliser des économies d’énergie et ainsi grandement alléger ses factures d’électricité.
Une pompe à chaleur nécessite l’intervention d’un professionnel pour être correctement installée. La complexité de l’opération dépend d’ailleurs du type de pompe concernée. Cette prestation est incluse dans le prix de ce type de travaux de rénovation énergétique lorsque vous faites faire le devis.
Lire en complément: Quel est le matériau le plus isolant ?
L’isolation, un indispensable pour améliorer la performance thermique du logement
Les vieux bâtiments souffrent souvent de problèmes d’isolation, ce qui se traduit concrètement par des déperditions de chaleur (ou de fraîcheur) considérables. Ce type de travaux de rénovation énergétique est d’ailleurs souvent réalisé parallèlement à l’installation d’un nouveau système de chauffage comme ceux évoqués précédemment.
Il existe plusieurs moyens complémentaires de bien isoler son logement, à savoir :
- L’isolation des combles ou le toit. On estime que des combles mal isolés représentent jusqu’à 35% de déperditions de chaleur, ce qui est considérable ! D’où l’importance d’avoir des combles parfaitement isolés à l’aide d’un produit isolant adapté (ex : laine de verre)
- L’isolation des murs (par l’intérieur ou l’extérieur). Les murs sont la 2e source de déperdition de chaleur, entre 15 et 25%. Une isolation par l’extérieur est préférable lorsqu’elle est possible (surtout en maison) puisqu’elle évitera d’empiéter sur l’espace habitable et que ces travaux seront moins invasifs qu’en intérieur. Une isolation des murs permet aussi un meilleur confort phonique.
- L’isolation des menuiseries : des portes donnant sur l’extérieur et des fenêtres mal isolées peuvent être responsables de 20% de déperditions thermiques. Un argument pour vérifier leur propriété isolante et les changer si nécessaire. Là aussi, l’amélioration de l’isolation thermique sera au rendez-vous et de nouvelles portes et fenêtres rendront également votre habitat plus sécurisé face aux risques d’intrusion.
- L’isolation du sol : un plancher mal isolé peut tout de même causer jusqu’à 10% de déperditions thermiques, ce qui n’est pas rien. Un constat d’autant plus vrai si votre maison dispose d’un vide sanitaire ou se trouve au-dessus d’un garage.
Le chauffe-eau thermodynamique, une alternative bien moins énergivore
Cet autre dispositif est assez semblable à la pompe à chaleur air-eau. Ce type de chauffe-eau va en effet lui aussi fonctionner selon le même procédé. Il va capter les calories présentes dans l’air avant de les transformer pour les réutiliser en chaleur pour votre eau sanitaire.
On estime qu’il permet de consommer 3 fois moins d’énergie qu’un chauffe-eau classique. Il a pour autre avantage d’être financièrement plus accessible que d’autres équipements : comptez environ 2000 euros pour ce type de chauffe-eau peu énergivore.
Là encore, ce dispositif ne rejettera aucun gaz à effet de serre, au même titre que la pompe à chaleur par exemple.
Des aides pour financer vos travaux de rénovation énergétique
Ces différents travaux sont bénéfiques pour l’environnement, mais aussi pour votre confort de vie au quotidien. Pour autant, ils représentent une somme souvent conséquente qui peut décourager plus d’un ménage.
Néanmoins, sachez qu’il existe différentes aides financières vous permettant de réduire drastiquement le prix total de vos travaux de rénovation.
L’ANAH (Agence Nationale pour l’Habitat) va ainsi vous proposer une prime intitulée MaPrimRenov. Après transmission des devis des professionnels des travaux puis visite du logement pour évaluer le gain énergétique prévu, l’Anah vous informera des aides octroyées. Faut agréablement surprenant : faire davantage de travaux de rénovation énergétique peut in fine vous revenir moins cher puisqu’ils permettront un gain énergétique plus important ! Cette aide est cumulable avec la prime énergie que vous pourrez demander à votre fournisseur d’énergie. Enfin, ces deux primes sont aussi cumulables avec un éco-prêt à taux zéro.
De quoi vous aider à financer ces travaux qui amélioreront votre confort de vie au quotidien en réduisant votre impact environnemental sur le long terme.